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L'origine du Carnaval ?

La tradition du Carnaval est presque aussi ancienne que l'homme lui-même. L'apparition du premier homme masqué remonte au paléolithique (moins 15 000 à moins 10 000 ans avant J.C.) Elle date de la découverte de "l'homme au masque" dans la grotte des Trois Frères en Ariège en France. En fait, on ne connaît pas la signification du masque à cette époque, mais on sait qu'il existait déjà.


Le Carnaval moderne (tel qu'on le connaît) trouve ses origines en Europe où il s'est développé avant de se répandre dans le monde entier. Les origines du Carnaval sont multiples comme toujours, les plus anciennes connues remontent à l'antiquité.

 

Comme de nombreuses fêtes, le Carnaval doit ses origines à l'antiquité et à l'Eglise catholique. Dans sa volonté de s'imposer comme seule religion, l'Eglise catholique a dans un premier temps luttée contre des pratiques qu'elle considère comme idolâtres, puis elle les a progressivement récupérées et intégrées aux pratiques et croyances catholiques.

 

 

L'antiquité avait-elle déjà son Carnaval ?

Dans l'antiquité, on trouve de nombreuses fêtes pendant lesquelles l'ordre établi est renversé que ce soit dans la culture babylonienne ou dans la culture grecque ou romaine. Ces fêtes se déroulaient principalement à la fin de l'hiver pour célébrer le retour du printemps, de la fécondité et le réveil de la nature.

 

 

L'ancienne Babylone et les Sacrées saturnales :

Dès le IIème siècle avant JC, il existe une fête d'inversion des rôles et des pouvoirs dans l'ancienne Babylone s'appelant les Sacées. Les Sacées étaient des fêtes équivalentes aux Saturnales, les Sacées étaient données en l'honneur de la déesse Anaïtis. Durant 5 jours, les rôles étaient renversés entre les esclaves et leurs maîtres. Lors des Sacées un condamné à mort devenait roi pendant 5 jours avant d'être exécuté.

 

 

Les origines du Carnaval et la Grèce :

Les dionysies honoraient le dieu grec Dionysos, dieu de la fécondité , du vin et de la végétation. Ces fêtes se déroulaient à la fin de l'hiver pour célébrer le retour du printemps. Cette fête durait 5 jours et après un défilé à travers champs les cérémonies étaient consacrées au théâtre, aux mascarades et aux mimes du mariage sacré de Dionysos et de son épouse.

 

 

Les origines du Carnaval et Rome :

Les Saturnales romaines étaient de grandes fêtes célébrées à Rome pendant le solstice d'hiver en l'honneur de Saturne dieu de l'agriculture et du temps. Comme dans les Sacées babyloniennes, les Saturnales inversaient les rôles entre les esclaves et les maîtres. Durant 1 à 8 jours (selon les époques) les esclaves devenaient les maîtres et tout était permis. Cette fête symbolisait l'égalité qui existait à l'origine entre les hommes. Un roi de pacotille était élu, puis vers le IVème siècle de bruyantes mascarades étaient organisées à travers toute la ville.

 

 

Quel lien entre le Carnaval, Esther et la fête juive de Pourim ?

La fête juive de Pourim célèbre l'histoire d'Esther qui a sauvé les hébreux de Perse et de Médie en contrant les projets d'Haman qui voulait les exterminer.

 

Pourim est célébré chaque année durant le mois d' Adar qui tombe en février ou mars (le calendrier juif étant un calendrier lunaire.  Pourim n'est pas une origine directe du Carnaval, mais procède du même type de marche. On retrouve notamment le déguisement, la joie, et surtout l'inversion des rôles et la possibilité de transgresser les règles : « Pendant Pourim tout est permis », même certaines transgressions d'une loi biblique " (Deut. XXII. 5). En réalité certains rites de la fête de Pourim ont été instaurés au Moyen-âge peu après l'officialisation du Carnaval.

 

 

Le Carnaval au Moyen-âge :

Dans un premier temps, l'Eglise condamna les manifestations carnavalesques héritées des saturnales romaines, puis ne pouvant s'y opposer, elle les récupéra. Les traditions et pratiques héritées des romains ont donné la fête des fous, l'enfant-évêque et enfin le Carnaval.

 

La fête des fous qui est l'élection d'un roi de pacotille marque l'inversion des rôles et le reversement des pouvoirs. Cette fête perdure aujourd'hui dans l'Epiphanie. Le 28 décembre à l'occasion de l'office des Saints-Innocents un enfant-évêque célébrait l'inversion de l'ordre établi en défilant à la tête d'un cortège d'enfants et réclamait son dû aux portes des maisons.

 

Peu à peu les "fêtes à l'envers" sont soit interdites soit canalisées et limitées au Carnaval. Le Carnaval devient souvent une lutte entre les forces infernales et le bien. A la campagne, on fabrique souvent des mannequins de paille qui finissent brûlés à la fin de la fête.

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